Sarah A. Lowell, une ange venue ouvrir ses ailes. { Finished - 100 % }
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 Sarah A. Lowell, une ange venue ouvrir ses ailes. { Finished - 100 % }

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Sarah A. Lowell

Sarah A. Lowell

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Localisation : Hum... Heu... Je n'en sais moi-même rien...?

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MessageSujet: Sarah A. Lowell, une ange venue ouvrir ses ailes. { Finished - 100 % }   Sarah A. Lowell, une ange venue ouvrir ses ailes. { Finished - 100 % } EmptySam 15 Déc - 0:37

NOM Prénom


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Sarah A. Lowell, une ange venue ouvrir ses ailes. { Finished - 100 % } Image_10

Nom : Je n'en ai pas vraiment. Mais quand je suis "sortie" l'on m'a donné celui de Lowell.
Prénom(s) : Chez moi l'on m'appelait Eraé 2. Cependant l'on m'a par la suite donner les prénoms de Sarah et Aurore.
Age : 14 ans même si je n'en semble qu'à peine 10.
Date de Naissance : Un 16 juin à 0:54, il paraît.
Sexualité : Hétérosexuelle.
Race/rang: Ange a quatre ailes (expérience) / élève.


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Histoire

- Aréa ! Aréa ! Viens voir, on a une nouvelle, dans la section blanche, comme toi !

Tout le monde vint voir. Une petite nouvelle arrivait. Elle avait la peau blanche comme la neige, de longs cheveux blancs et de grands yeux d'un bleu semblable aux mers aux eaux les plus limpides. Cette nouvelle était à peine plus haute que trois pommes et pourtant elle portait déjà les chaines à son poignet droit. Les chaines étaient reliées au mur derrière elle, dont elle ne pouvait alors pas s'éloigner, et qui lui faisait affreusement mal. Pourtant, elle ne disait rien. Et ses sublimes yeux, lorsqu'ils se levèrent vers les visiteurs curieux, furent presque effrayants. Il n'y avait aucune étincelle à l'intérieur d'eux, ils étaient tout simplement vide, comme si elle n'avait jamais rien vu avant. Et pourtant, elle avait 5 ans, alors elle forcément vu des choses. Ne serait-ce que des couleurs. Les gens la regardait. Certains tentaient de communiquer avec elle, mais ils n'avaient comme réponse que le silence. Vous l'aurez compris, cette petite, c'était moi. Je suis arrivée "là-bas", amenée par un "homme", la veille de mon 5ème anniversaire . Il ne me fut donc pas souhaiter. Mais je ne pouvais même pas m'en plaindre, l'on ne l'avait jamais fait pour moi. J'étais simplement indifférente à tout ce qu'y m'entourait. Et lorsque l'on me posa, comme un meuble, attachée au mur, dans la pièce qui allait être celle où je passerais le plus clair de mon temps, sous les regards intrigués, je ne parvins qu'à fixer droit devant moi. Je ne pouvais même pas me demander où j'étais, je ne savais tout simplement rien. Ainsi, pas besoin de s'attarder sur mon arrivée. Les choses devinrent intéressantes à partir du moment où je fis la rencontre d'Aréa. Elle avait de longs cheveux blancs, comme les miens, et de profonds yeux gris. Il y avait toujours sur ses lèvres ce sourire qu'à l'époque elle me décrivit comme étant " un croissant de lune pour exprimer un contentement. " Je ne compris même pas ce que voulais dire sa phrase, mais elle me resta en tête et ainsi, je la répétais à tous tout de champs, presque avec fierté. C'est elle qui m'apprit, avec les "hommes" à parler. Je savais bouger mes membres, remuer, par instinct, mais en effet je ne savais avant cela même pas parler. L'on m'apprit les couleurs, les nombres, ce qu'était la lune et le soleil, et beaucoup d'autres choses. Je restais avec ma curiosité toute la journée, parce que j'avais entendu un mot que je ne comprenais pas, mais je savais qu'au soir venant, quand Aréa viendrait me voir, elle m'expliquerait sa signification.

Peut-être Aréa m'apprenait-elle plus que les "hommes". Je n'en savais pas grand choses. Mais je savais qu'elle passait bien plus de temps avec moi qu'eux le faisaient. Elle souriait sans cesse, m'apprenant avec patience tout ce qu'elle savait. Un soir, peu avant l'arrivée de Aréa, je surpris une conversation se déroulant au dehors de la pièce où je me trouvais, même si les paroles me parvinrent au travers de la porte. " Ciel ". Il y avait deux personnes. Et la seconde voix s'écria qu'il était interdit de prononcer ce mot dans la section blanche. Ciel... Dans mon coin, je répétais le mot, comme si en le répétait à tue-tête j'allais en comprendre soudainement le sens. Aréa vint et se posa près de moi, les poignets rougis, comme à l'habitude.

- Dis-moi, Aréa, ça veut dire quoi "ciel" ?, demandais-je.
- Oh... Hum... Et bien c'est ce qu'il y a dehors. Et c'est au-dessus de notre tête. C'est tout bleu comme... Heu... comme tes yeux ! Mais, Aréa 2, tu ne dois pas redire ce mot. Ici, c'est interdit de le dire.

Interdit. L'autre voix l'avait aussi dit. J'avais remarquer Aréa avoir les yeux un peu plus ronds quand j'avais parler du ciel, et ainsi je reproduisais son expression, presque avec maladresse, en m'adressant de nouveau à elle :

- Et ça veut dire quoi "interdit" ?, vint-je encore à questionner.
- Ça se dit des choses que nous ne devons jamais faire. Ici, dire "le mot" est interdit.
- Et pourquoi est-ce interdit...?
- Je n'en sais rien, Aréa 2, je n'en sais rien... Mais je sais que c'est interdit, alors je ne le dis pas, c'est tout.

Les jours se suivirent, comme la routine le voulait, mais elle se brisa bien vite. L'on ôta les chaines à mon poignet droit, parce que le temps avait passé et que mes vêtements ne m'allaient plus et d'autres vêtements me furent apportés. Je ne comprenais pas vraiment, mais je parvins à vaguement me débrouiller, parce que je regardais toujours soigneusement Aréa et la manière dont avaient été mis ses vêtements. Pourtant, avant que je n'ai eu le temps de finir de m'habiller, la porte s'ouvrit à nouveau. J'entendais un son aigu, prononcé et continu. J'apprendrais plus tard qu'il s'agissait d'un cri. Je l'avais, malgré mon ignorance de son nom, parfaitement lié à Aréa. Qu'arrivait-il ? A quoi était du cette chose ? Mon coeur se mit à battre plus vite dans ma poitrine, et l'homme qui vint se poser face à moi plaqua sur moi un regard que je ne connaissais pas.

- Ça...ça bats trop vite, ici... Suis-je malade...?, demandais-je timidement, inquiète sans même le savoir, de ce qu'il m'arrivait dans la poitrine.
- Je vais guérir ça, ne t'en fais pas., répondit-il simplement en se rapprochant de moi.

Ses mains se posèrent sur moi, sans que je ne comprenne rien, et mes vêtements furent retirés. Le reste se déroula si vite, avec tant de douleur. Je sentais mon corps se couvrir d'une chaleur affolante et oppressante, et de mes lèvres sortaient, paniqués et puissants, des sons comme le son continu d'Aréa. Finalement, lorsque l'homme m'abandonna, il ne prit même pas le temps de m'aider à remettre de nouveau mes vêtements. J'avais quelqu'un chose de casser en moi, et je le savais. Je le savais à la tâche rouge au sol. J'avais ressenti quelque chose d'étrange, de très désagréable, qui avait mit de l'eau à mes yeux, et je savais que c'était lier à quelque chose s'étant cassé en moi. Je ne parvins même pas à retrouver le courage de m'habiller et je vins simplement me rouler en boule, le dos contre le mur, en souhaitant comprendre. Aréa me retrouva bien vite. A ses yeux s'entassait l'eau, qu'elle m'expliqua être des larmes. Elle dit qu'il avait mal, qu'elle avait eu tellement peur, qu'elle avait tant voulu ma liberté. Moi, je ne comprenais qu'un mot sur deux, ou sur trois, et ses phrases étaient donc incompréhensibles pour moi. Mes yeux restaient fixés dans le vague, mais je ne parvins qu'à la regarder lorsqu'elle me redressa pour me serrer contre elle. L'une de ses mains s'était posée sur mes cheveux et avait un mouvement léger et tendre de bas en haut, une caresse. Je sentais ses larmes me tomber dessus et, curieuse, je me redressais pour lui demander.

- Aréa, c'est quoi la tache rouge par-terre ? Qu'est-ce que c'est "mal" ? Qu'est-ce que c'est "peur" et "liberté" ...? Explique-moi, Aréa, je ne comprends pas...

Encore une fois, avec patience et tendresse, elle m'expliqua tout mais fuit habilement d'expliquer ce qu'il m'était arrivé. Dans ses yeux je voyais quelque chose d'étrange. Le sujet les rendait ternes, éteins, et ils se remplissaient sans cesse de larmes. Finalement, Aréa m'aida à me revêtir, en me précisant de ne plus laisser personne me retirer ce que j'avais sur le dos. Plus personne ne devait me toucher de la sorte, il n'y avait qu'elle qui pouvait me caresser les cheveux. Les autres me feraient du mal, m'expliqua t-elle, avant de refermer la porte sur son dernier sourire de la soirée. Le noir m'engloutit alors, parce que personne ne semblait avoir pensé à allumer la pauvre ampoule qui devait encore se balancer au plafond. Étrangement, je me mise à trembler. Je revoyais ces mains se posées sur moi, je ressentais cette douleur à nouveau et, avec peur, je me mouvais pour m'éloigner autant que possible de la tâche de sang, tirant au maximum sur mes chaines. Je ne voyais plus le sang, oui, mais au fond de moi je savais parfaitement où il se trouvait.

Les choses ne furent qu'empirées. Tout d'abord, Aréa ne venait plus tout les soirs. Et bientôt, l'on m'endormais tout les jours pour me changer de pièce. A chaque réveil, je sentais mon corps plus lourd que la veille, j'avais de plus en plus "mal" mais ce n'était pas centrer à un endroit précis, cela s'étalait sur mon être tout entier. Et bientôt je fini par me rendre compte que mon coeur non plus n'échappait pas à cette douleur. Quelque chose changeait en moi, mais j'étais incapable de savoir quoi. Et, ainsi, avant chaque sommeil, je me demandais comment je me sentirais au réveil. Certains hommes m'approchaient encore, me disaient que tout serait bientôt fini, que si j'avais mal ce n'était que temporaire. A ma grande tristesse, ce ne fut pas Aréa qui m'apprit la signification de "temporaire" mais l'un des "hommes" avant de m'endormir avec son aiguille étrange qu'il plongeait sous la peau de mon avant-bras. Je finissais par avoir aux avant-bras de nombreuses marques, petites et rondes, des aiguilles. Elles étaient plus claires que ma peau, mais bien heureusement ne se voyaient pas beaucoup. Lorsque l'on cessa de m'endormir, et que je revins à la première pièce que j'avais connu, que je reconnu par la tache de sang séché au sol, l'homme revint et avec lui la douleur et les larmes. Mon corps me semblait pas avoir le temps de se remettre de tout cela. Je me débattais, hurlais, appelais Aréa de toutes mes forces, rien n'y faisait. Personne ne venait. Et j'entendais simplement le cri profond et déchiré d'Aréa me répondre au lointain, comme un écho. En quelques mois, tout empira à nouveau. L'on ne me changea pas de pièce, vu que tout se déroula dans la mienne, mais l'on m'ouvrit la peau du dos, me laissant pousser des cris désespérés, et le reste ne fut plus que ténèbres, parce que je perdais toujours conscience quand la chose se répétait. Lorsqu'Aréa eu à nouveau l'autorisation de venir me voir, elle se jeta littéralement sur moi, malgré les bandages enroulant ma poitrine et mon dos, et se remit à pleurer. Sans comprendre, probablement parce que j'avais aussi mal au corps qu'au coeur, je vins à pleurer avec elle... Rapidement, l'on m'apprit à sortir d'étranges choses de mon dos, d'un blanc tâché de sang, qui avaient ce qu'Aréa appelait des "plumes". Je décidais de ne pas lui en dire mot, de tout garder pour moi. Ainsi, je n'appris même pas ce qu'étaient vraiment les grandes choses dans mon dos. Un jour, alors que mon corps était si différent d'à mon arrivée, alors que mon esprit connaissait désormais tant de choses, l'on me sorti à nouveau de ma pièce. Mon corps tout entier tremblait, par peur que l'on ne m'endorme à nouveau, ou que l'on me fasse pire encore. Mais l'on m'emmena simplement "au-dehors". La lumière était tant éblouissante, que je ne parvenais pas à garder les yeux ouverts. Cependant, après qu'ils s'y soient fait, quelle ne fut pas ma surprise que la première chose sur laquelle ils se posèrent fut le ciel. Il était exactement comme Aréa me l'avait décrit, bleu et au-dessus de ma tête. Mais même si ce n'était qu'une banalité, qu'une simplicité du monde, je le voyais comme le plus beau des trésors.

- Aréa 2 ! Reviens, je t'en prie ! Reste avec moi, je te protégerais ! Ne les suit pas, je t'en supplie !

Je me retournais, les yeux ronds comme me l'avait apprit Aréa, et tombais en face d'elle. Deux "hommes" la tenait fermement par les bras, en la tirant vers l'arrière, mais elle se débattait et parvenait un peu à avancer, en hurlant à en perdre le souffle. Elle s’époumonait et moi, je la regardais simplement, en pensant que tout se terminerait parce que j'étais désormais "au-dehors". De lourdes larmes s'attroupèrent à ses yeux, et d'encore plus nombreuses aux miens. Je lui fis " un croissant de lune pour exprimer un contentement ", entre mes larmes, les joues rosies, puis levais la tête.

- Regarde, Aréa, c'est le ciel. Il est comme tu l'avais dis. Tout bleu, et au-dessus de ma tête. Vois-tu, Aréa, désormais je peux prononcer son nom, désormais je peux le voir clairement, même si la lumière qu'il reflète m'éblouit. Nous nous reverrons, n'est-ce pas...?, demandais-je avec presque certitude.

Après tout, je ne comptais pas laisser Aréa là. Je ne savais même pas si elle subissait elle aussi ce que moi j'avais subis. Je me demandais simplement où elle avait apprit tout ce qu'elle connaissait. Où elle avait connue tout ces mots, tout ces noms. Oui, je me demandais qui était Aréa, et qui elle avait pu être avant que je ne la rencontre. Je lui devais tout. Ma curiosité, ma connaissance, le fait de pouvoir exprimer de la peine, de l'étonnement. Mon coeur portait son nom, mais sortir du lieu où j'avais passé jusque là toute ma vie avait effacer cela. Sur mon coeur, il n'y avait presque plus rien, et en lui ne restait qu'un souvenir faible, même si Aréa était encore sous mes yeux. A cet instant précis, je voulu être sienne. Rien de malsain, simplement j'aurais voulu être à elle, et ce pour toujours. Parce qu'Aréa était tout pour moi, et que je lui devais, oui, tout ce que j'étais. Même le ciel me paru alors triste, sombre, parce que je savais que l'avais être éloignée d'Aréa. Elle sembla lire dans mes pensées, parce que d'encore plus grosses larmes se mirent à coulées de ses yeux, rougissant ceux-ci alors que sa bouche s'ouvrait en grand pour pousser encore des cris, des menaces à l'encontre des "hommes" qui la tenait.

- Maintenant, sois Sarah ! Je te donne mon prénom, la seule chose de laquelle je me souvienne vraiment ! Nous ne seront plus qu'une, du fait de partager mon prénom, et tu ne m'oublieras jamais... Cependant, Sarah, sois certaine de me revenir un jour..., finit-elle d'une voix qui fut presque éteinte.

Ma vie débuta et se finie à cet instant. L'on m'emmena, loin d'Aréa, loin de ma Sarah, en m'accoutrant du prénom d'Aurore. Je me battis pendant des semaines et des semaines, avec l'un des "hommes" pour avoir comme prénom Sarah. Je du ne plus manger, risquer de mourir de faim et de soif, pour qu'il ne se résigne à accepter. Cependant, il émit la condition qu'Aurore ne soit mon deuxième prénom. Peut-être voulait t-il que je sois aussi sienne que je ne pouvais l'être pour Sarah, pour Aréa. Mon nom fut établi pour être celui de "Lowell", le nom de l' "homme", me sembla t-il. Je souffrais, et ce énormément, d'être à "lui", moi qui ne voulais être qu'a Sarah. A chaque fois qu'il m'appelait, il disait " Aurore " et un jour, alors que j'étais à table avec lui dans la maison dans laquelle je vivais alors, je me leva d'un bond, faisant tomber ma chaise dans ma lancée, pour hurler que je n'étais pas sienne. Sa colère s'abattit sur moi comme la foudre sur un arbre, et mon corps encaissa la douleur à nouveau. Je tremblais, de ces mains sales et impures qui se posaient sur moi avec une excitation malsaine et corrompue. Cet homme se jouait de moi, jouait même avec moi, comme si j'étais son objet. Les jours suivants, les choses recommençaient, et dans mes moments de calmes et de solitudes, je peignais le ciel, alourdit de nuages, et répétait mon prénom encore et encore, pour me convaincre qu'il était le seul que j'avais. Lorsque les chose devinrent encore plus violentes, que mon sang fini par être répandus par ses coups, je pris la fuite. Il n'y avait plus de chaines à mon poignet, mon dos avait cicatrisé. Je voulais être libre. Et plus rien ne m'empêcherait de l'être. J'attendis donc qu'il soit sorti pour m'enfuir et tout livrer à la police, qui bien évidemment se rit de moi. L'un des policiers me prit pourtant à part, avec un regard sérieux, qui m'effraya, pour me dire qu'il y avait un endroit où je pourrais aller, mais qu'il était loin. Intéressée, et de toutes manières trop effrayée pour faire marche arrière, je l'écoutais avec attention. Hishigaya. Je me forçais à retenir ce nom et retournais à la maison, pour prendre le peu d'argent que l' "homme" avait posé dans un tiroir d'une des tables de chevet de sa chambre. Je devais partir. Et ce pour le pensionnat Hishigaya. Là-bas je pourrais demander asile. L'homme qui m'avait parlé, c'était dit être un magicien, c'était la raison pour laquelle il connaissait l'endroit. Il ne comptait pas y aller, mais l'on lui en avait souvent parler comme étant un bon endroit. L'ange en prit la route, pendant plusieurs semaines, en vivant du peu d'argent qu'elle avait, puis s'y inscrivit une fois sur place. Quelle chance que l'établissement soit un endroit où tous étaient acceptés... Elle serait en sécurité, elle en était certaine. L' "homme" n'irait pas la chercher ici, c'était improbable...! Elle leva la tête vers le ciel, à une journée banale à Hishigaya, ayant fuit les jeunes hommes autant que possible, pour fixer les nuages. Elle n'avait pas eu le temps de prendre ses peintures avec elle... Seulement ses affaires et l'argent. Ses pensées voyagèrent, faisant toute la route vers le lieu d'où elle venait. Sarah lui manquait. Mais elle était encore elle, et elle était encore elle-même, alors tout allait bien. Quand son prénom " Sarah " parvenait à ses oreilles, elle ne pouvait s'empêcher de refaire "un croissant de lune exprimant un contentement" en repensant encore à Aréa, ou plutôt à Sarah. Désormais, elle goûtait aux doux jours, songea t-elle en s'élançant sur un chemin quelconque, le coeur léger.



Caractère

Mon caractère ? Et bien, et bien... Hum, oh oui, pardonnez-moi, je vais le décrire ! J'étais dans la lune... Oh, voilà de quoi commencer ! Je suis souvent dans la lune, mon esprit divague, et je pense à des choses plus ou moins importantes. Je peux passer d'une affaire de meurtres en série à la couleur du ruban de ma professeur de mathématique en un clin d'oeil. C'est aussi une des raisons qui fait que l'on me dit sans cesse que je ne porte pas attention aux autres. Mais si je pensais au ruban de ma professeur, c'était bien parce que je l'avais remarqué, non ? Hey oui, je remarque beaucoup plus qu'il ne le semble. Mon esprit est d'ailleurs très porté sur les détails. Ce qui lui donne une complexité remarquable. Je chercherais toujours une réponse pendant des heures, avec difficulté, et ne songerais jamais à la solution la plus simple. C'est pour cela que je suis très douée aux énigmes mais que dire où est mon bol de céréales pourrait se révéler être un calvaire. Mon cerveau bouillonne vingt quatre heures sur vingt quatre, dit-on.

Je suis... gentille...? Hem, oui, on dit que je suis gentille, que je vaux bien ma race d'ange, que je suis d'une bonté presque incroyable. Je donne tout sans réfléchir, je me met à pleurer dès que quelqu'un pleure, j'exècre la violence et la méchanceté plus que tout. Quelqu'un de violent et méchant ne s'entendra jamais avec moi. Mais bien évidemment, me dire les choses ainsi serait trop simple, alors je pense toujours qu'il y a une raison à la violence ou à la méchanceté des gens. C'est souvent le cas, bien sûr, mais ça ne l'est pas tout le temps. Et ma gentillesse se retourne donc quelques fois contre moi. On se moque de moi, me raconte des mensonges auxquels je crois les yeux fermés, presque comme si j'avais confiance en tout le monde. Peut-être est-ce vraiment le cas, d'ailleurs. J'aime le calme, le silence, parce qu'avant, chez moi, ce n'était jamais calme et que, bien que c'était assez agréable, c'était gênant. Je passe le plus clair de mon temps, en dehors d'être dans la lune, à lire ou à regarder les gens. Je ne les regarde pas par perversion, mais simplement par curiosité. Je comprend très peu les expressions sur les visages, et forcément cela m'intrigue. Je pourrais agir avec indifférence mais ma curiosité naturelle me pousse a me demander ce que signifie telle ou telle expression sur le visage de quelqu'un. Mon visage lui-même change assez peu d'expression. Il ne connait que la surprise, l'étonnement et la tristesse. J'aimerais énormément apprendre d'autres expressions, pour mieux exprimer mes sentiments, mais ce n'est visiblement pas instinctif chez moi. Pour cela, il m'arrive de m'arrêter dans la rue, en regardant quelqu'un, pour tenter timidement de reproduire son sourire, même si je ne sais même pas ce que signifie ce mot, en réalité.

Je suis une jeune fille timide, et je sais que je suis peu sûre de moi. Je suis pour cela très maladroite. Je fais sans cesse tomber des objets, ou moi-même, en me sentant affreusement mal à l'aise. C'est évident que mes vêtements ne m'aident pas à ne pas trébucher. Longs, toujours pourvus d'énormément de froufrous, je tombe très souvent. Je rougis aussi très facilement, même si je ne comprend moi-même pas trop pourquoi. Pourquoi rougis-je...? Bonne question. La chose par laquelle je terminerais c'est que, par douleur, j'ai peur des hommes. Et cela vaux pour tous. Dès qu'un homme ou qu'un jeune homme m'approche, je me met à crier ou à pleurer. Et je peux aller jusqu'à lancer des objets sur la personne s'étant avancée vers moi. Parce que j'ai peur. Que cela me bloque, me terrifie. Je connais les hommes. Tout du moins je crois les connaître. Mais de toutes façons, la vision que j'ai d'eux me suffit amplement. Peut-être me suffit t-elle parce que j'ai peur de découvrir qu'ils sont encore pires que ce à quoi je pense...? Probablement. Après tout, pour moi, tout à commencer et fini par un homme. Et puis, comment être rassurée alors qu'ils n'ont même pas le même corps que moi ? Alors que leurs mains sont bien plus grandes que les miennes ? Que leur voix est si grave et effrayante...? Non, il n'y a pas à faire, je ne peux définitivement pas laisser des hommes m'approcher...!


    Et toi ?
    Sarah A. Lowell, une ange venue ouvrir ses ailes. { Finished - 100 % } Image_14Prénom et pseudo utilisé : Mon prénom ? You can dream. Mes pseudos changent tout le temps, ce ne sont que très rarement les mêmes.

    Age Huhu, un certain âge, que tu ne sauras pas.

    Quel bon vent t'amène ? Juuuuuuuuneeeeeuuh. ~

    Tu aimes le forum ? Bien sûr !

    Autre compte ? Lequel ? Désolée, un compte me suffit am-ple-ment. x')

    Autre ? Savez-vous planter les choux à la mode, à la mode ? Savez-vous planter les choux, à la mode de chez nous ? ♪


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