Me voilà donc dans cette gigantesque cafétéria. Une forte odeur de diverses nourritures s’empara de mes délicates narines mêlée au brouhaha de la longue et interminable file d’attente. Etant nouveau, je ne me suis malheureusement pas encore fais de nouveaux repères. Ne connaissant donc personne, je tentais de garder mon calme, de cacher ma timidité en pensant à ce qui pourrait bien atterrir sur mon plateau. Je m’adossais contre le mur, fouillant mes poches afin de m’assurer d’être en possession de la carte de cantine sans quoi, je verrais mon repas me passer sous le nez. J’espère qu’ils auront du sang… Je suppose qu’il y en aura au menu, vu que ce pensionnat à été conçut pour recueillir les différentes espèces qui sont acceptés, mais je ne pus m’en empêcher de me poser cette question. La file débita lentement, j’attendais donc que le déplacement en valle la peine. Je trouve vraiment inutile de se décaler centimètre par centimètre du coup, je prenais tout mon temps pour avancer dans la file en prenant garde que personne ne me dépasse. Et oui, je suis comme tout le monde. Quand le ventre est vide, la nourriture devient un élément sacré et certains individus tentent de profaner ma patience en essayant discrètement de s’en approcher, quitte à me doubler. Pour l’instant, aucun « profanateur » n’est en vu, surement à cause de mon visage. C’est vrai qu’un vampire, à la base, ce n’est pas vraiment une créature que l’on peu facilement côtoyer. Alors, lorsque celui-ci à les crocs, je pense que ça peut faire résigner pas mal de gens.

Avec beaucoup de patience et de gargouillis de ventre, j’arrive enfin au passage de la carte. Derrière cette machine, un homme (sans doute un surveillant) demandait de voir notre carte et de la faire glisser dans la fente afin de s’assurer que c’est bel et bien la bonne personne qui possède cette carte. Avant de la faire passer, je me tournais vers les personnes se situant derrière moi et lâcha un profond soupir…

Après avoir passé ma carte à la machine, je me rendis compte qu'un curieux petit chat était en train de se frotter contre mes jambes. J'avoue qu'il était plutôt mignon avec ses grands yeux verts... Je me baissa à son niveau et commença à lui caresser le dos.

-Hé, salut toi...! Qu'est-ce que tu fais ici?

J’ignore à qui appartiens ce chat et encore moins si sa présence est tolérée dans la cafétéria... Au pire, tant pis, je n'aurais cas balancer une excuse bidon du genre "c'est le miens". Et de toute façon, plusieurs élèves semblai l'avoir vu, voir même l'appeler. D'ailleurs, ils l’appellent tous "Chaton".. C'est bien étrange comme prénom... Ma fois, sa compagnie ne me déplais pas! Je lui souris avant de me redresser et choisir mon repas.